Formation humaine
En théorie
Cette formation humaine aidera chaque séminariste à mieux connaître son histoire personnelle et ses racines afin de gagner en liberté intérieure. Elle lui donnera des outils pour poser un choix libre, mature et heureux pour le célibat vécu dans la continence et la chasteté. Le prêtre étant destiné à être un homme de dialogue et de communion, la formation humaine permettra au candidat au sacerdoce de développer ses qualités et ses compétences relationnelles.
En pratique au séminaire des Carmes
Tout d’abord, des sessions de travail sur la maturité affective sont organisées pendant un week-end par an. Les trois premières années suivent un cycle sur trois ans (la paternité, l’écoute, juste distance dans les relations) puis les trois dernières suivent un autre cycle (Talenthéo).
Ensuite, la vie communautaire structure la formation.
Elle permet d’apprendre :
• à vivre entre frères la vie chrétienne
• à rendre service gratuitement (chaque séminariste reçoit la responsabilité d’un service en début d’année)
• à travailler en groupe (par exemple dans les services ou l’organisation d’événements au séminaire ou l’ICP)
• à vivre la correction fraternelle lorsque c’est nécessaire.
Le séminaire est composé de frères qui ne se sont pas choisis mais qui se reçoivent les uns les autres.
Plusieurs équipes de vie sont organisées au sein du séminaire. C’est un espace important pour connaître ses frères de communauté et pour partager des temps fraternels. Des temps de réflexion en équipe de vie ont également lieu sur des thèmes travaillés en réunion de communauté.
Vivant au coeur de Paris, les séminaristes en profitent pour maintenir leurs relations amicales tout en gardant en tête l’équilibre de la vie communautaire essentielle à la formation. Ils profitent aussi de la vie étudiante sur le campus de l’ICP.
Le foyer du séminaire
Le jardin du séminaire
Enfin, au cours de l’année qui précède l’ordination diaconale, le séminariste rédige un « projet de ministère ». Il s’agit de relire sa vocation puis de réfléchir sur les engagements du diaconat et presbytérat et enfin d’envisager la manière de vivre son ministère à travers les spécificités du diocèse auquel le séminariste appartient.